La liste des différents types d’amour est longue et certes pas exhaustive.
Chacun en a une version et l’amour vrai, sincère, respectueux et authentique est lui aussi difficile à expliquer.
Dans le cadre de notre thématique, nous cherchons plutôt à définir l’amour « toxique », celui qui fait mal.
Et c’est là qu’il est intéressant de s’interroger à ce qui s’est passé avant la rupture.
Les différents types d’amours toxiques
Tous les types d’amour peuvent commencer par un amour passionnel avec la peur de perdre l’autre et de ne pas pouvoir vivre sans provoquant jalousies et autres sentiments peu avouables :
L’amour narcissique où l’on idéalise le partenaire parce l’estime de soi n’est pas au rendez-vous, ou parce que l’autre représente un faire-valoir et une reconnaissance sociale. Le partenaire peut aussi être un miroir, je me reconnais en lui, on est pareil. On retrouve dans l’autre des éléments de sa propre personnalité. Quand on passe de l’idéalisation à la réalité, la chute est difficile et la rupture une évidence. Le miroir se brise et me renvoie à mes propres faiblesses.
L’amour virtuel (platonique) est de plus en plus présent du fait de la floraison de sites de rencontre internet. A nouveau, il y a idéalisation du partenaire. Le dialogue ne peut être que positif parce qu’il n’y a pas de confrontation à la réalité.
Celui que je constate fréquemment est l’amour à sens unique « fuis-moi, je te suis ». Les personnes sont attirées par des partenaires inaccessibles et ceux à qui on plait sont rejetés. A ce stade la quête est celle du prince charmant.
L’amour dominant dominé où l’on parle de pervers narcissiques et/ou de violences conjugales fait aussi couler beaucoup d’encre.
L’amour sexuel (érotique) avec son lot possible d’addictions. La relation n’est basée que sur le corps qui peut être une sous-catégorie du précédent. L’autre est alors chosifié et manipulé.
L’amour triangulaire avec la présence d’un tiers (personne, activité, lieu). Les passions exercées par le partenaire font que le temps manque pour bâtir et vivre la relation à deux.
L’amour interdit qui est impossible parce que l’autre est marié ou lorsque les différences religieuses ou sociales sont les freins. On l’a toutes plus ou moins connu à un niveau différent en étant plus jeune avec les fantasmes qui en découlent : star, prince, chanteur, professeur
L’amour co-dépendant où le partenaire surprotecteur recherche un partenaire présentant un besoin excessif de protection. Et même s’il ne l’est pas, il va le façonner de telle sorte que l’autre soit infantilisé.
Toutes ces relations engendrent des attentes et des frustrations. Lors des conflits, les reproches fusent mais surtout les blessures fondamentales sont ravivées.
Les mauvaises motivations
Le souci dans toutes les histoires c’est que la rupture n’a pas souvent d’explications et on ne peut pas donner de sens à la séparation. On reste dans l’incompréhension totale. Et c’est à ce moment que tout s’effondre. On oublie que, peut-être, le fait de se mettre ensemble était déjà une erreur car les motivations n’étaient pas les bonnes :
- Peur de rester seule
- Toutes les copines sont « casées »
- Vouloir échapper à sa vie actuelle
- Un besoin compulsif de donner de l’amour
- Un besoin compulsif de recevoir de l’amour « les mendiantes de l’amour »
- Pour être heureux ou pour être entier, il faut être deux.
Et là il y a souvent erreur de casting et on se fond dans l’autre. Il devient la pièce du puzzle qui manque à l’intérieur de soi, il doit combler les manques, les besoins et toutes les attentes. La pression est lourde et les reproches sont fréquents.
Alors qu’en fait le puzzle devrait être complet avant de se mettre ensemble, chez chacun des deux – et ça ce n’est pas simple.
Un travail sur soi, quelle que soit la méthode, est le meilleur moyen d’avoir une relation stable et équilibrée.
Il est important d’identifier ses blessures et ses schémas (prochain article) ses motivations, ses attentes et ses besoins.
Et comme toujours l’EFT et la LOGOSYNTHESE® pour vous aider dans vos démarches.
Sources : mes séances
« La rupture amoureuse » : Lisa Letessier
